Aeizeh'Moorei

Si j'écris cette rubrique, c'est pour mettre mes chapitres 1 par 1 sans commentaires entre, la 2e rubrique peut servir de commentaire. Merci de respecter cela




Un jeune homme se nommant James se promenait dans une petite rue de campagne, non éloigné d'une ville. Il marchait, paisiblement, sous le soleil ne tapant pas trop fort. Il avait l'air serein. Il se dirigeait lentement vers cette ville, qui apparaissait au loin, ayant tout son temps. Il observait le paysage, d'un côté, un petit ruisseau empli de poissons, de l'autre, les champs à perte de vue avec le bétail qui broutait.
Plus il se rapprochait de la ville, plus le ciel s'assombrissait. Cela sentait la pluie, il devait avancer plus vite pour ne pas se faire tremper.
Le chanceux qu'il était se trouvait à peine à quelques pas de la ville. Le ruisseau rétrécit au lointain, laissant place aux routes, les champs et le bétail disparurent, laissant place aux maisons et commerces.
Il entra donc dans la petite ville.
Quelque chose clochait … Il n'y avait personne... Absolument personne.
Il était visible qu'il y avait un problème. Mais lequel ?
John se dit que les boutiques faisaient grève, alors les gens restaient chez eux.
Il voulait vérifier cela. Il se dirigea vers une petite maison pour aller toquer à la porte, histoire de parler un peu aux habitants.
D'un coup, une main l'attrapa par derrière à l'épaule, et il se retourna brusquement, choqué.
Il parut encore plus choqué face à ce qu'il vit …
Une femme à moitié morte, entachée de sang, s'agrippait à lui.
-Il te faut fuir ! lui dit-elle. Fuir, ou bien tu es un homme mort !
Sur le coup, l'homme ne dit rien mais il fit volte-face et partit en courant quand la femme se fit empaler et projeter en arrière, dans les buissons.
L'homme courut, courut, jusqu'à trébucher.
Il n'eut pas le temps de se retourner que...
Toutes les personnes présentes courraient dans tous les sens, sans doute pour se sauver, voyant ce qu'il se passait en ce  moment. Quelques bâtiments venaient de prendre feu, et menaçaient de s'écrouler dans peu de temps. Il y avait également quelques policiers qui se trouvaient sur les lieux du drame.
Il y avait du brouillard, ils n'y voyaient presque rien.
Ce qui les attendait en ce moment sortait du quotidien.
On pouvait voir au loin des silhouettes humaines de taille moyenne boitant, marchant, courant, parfois avec un seul bras ou une seule jambe visible.
La brume était trop épaisse, on ne pouvait pas voir qui ils étaient et qu'est-ce qu'il leur était arrivé, mais les policiers, eux, le savaient …

Chapitre I :

Les silhouettes se rapprochaient lentement des policier, presque en traînant leur corps. Certaines boitaient, d'autre se trouvaient même au sol. On pouvait voir de loin certains de leurs vêtements déchirés.Plus elles s'avançaient, plus elles sortait du brouillard. Les policiers ne tendaient pas leurs bras pour les accueillir et pour leur donner des soins médicaux, mais ils tendaient plutôt des armes du bout de leurs bras pour les descendre.
On aurait pu se dire que ces policiers étaient devenus fous, mais quand l'une des silhouettes sortit du brouillard, il en fut tout autre . . .
On pouvait voir tout les civils fuir vers les coins de la ville en voyant les horreurs qui sortaient du brouillard.
Les policiers prirent place partout dans la ville déjà à moitié en ruines.
La peur prit place face aux silhouettes sombres. Ils n'avaient pas la même couleur de peau qu'un être humain normal …

-Des zombis !! S'écria l'un des policiers présents. Feu à volonté !
La peau flétrie, certains se mirent à courir.
Les policiers se mirent à tirer sur tout ce qui bougeait devant eux, sans aucune pitié.
-Ils sont trop nombreux ! Dit un autre, en continuant de tirer. On va se faire descendre en peu de temps !
Les zombis se rapprochaient malgré tout …
-Nous n'avons aucune chance ! Repli ! Dit le premier. Derrière les barricades ! Position Alpha !
Ils commencèrent à se replier vers les barricades, se serrant entre eux, quand ils virent cinq petites pierres violettes bizarres apparaître devant eux, volant dans les airs. Elles étaient comme collées entre elles en formant un petit cercle, mais elles se mirent à tourner en s'espaçant, formant un cercle de plus en plus grand.
Les policiers avaient les yeux ronds en voyant ce spectacle.
Quand le rond fut assez grand pour laisser passer des hommes trois par trois, une fumée rosâtre apparut à l'intérieur, recouvrant toute la surface de l'intérieur du cercle que les cinq pierres formaient.
Lorsque le cercle fut remplis de cette fumée, comme par magie, un homme en sortit et il dit :
-Ceci est un portail de téléportation.
Les yeux grands ouverts, les policiers l'observaient alors que les zombies s'approchaient :
Un homme n'ayant pas plus de trente ans, les cheveux bruns, les yeux bleus-gris, habillé tout en blanc, avec des anneaux jaunes brillants, deux autour de chaque avant-bras. Il était nu-pieds, et se trouvait devant eux.
Il s'avança un peu plus près vers eux, en les observant de toute sa hauteur, bien qu'il avait la taille normale d'un humain.
Les policiers continuèrent de l'observer, leurs yeux arrivèrent enfin jusqu'aux mains du mastodonte qui se dressait devant eux.
Il tenait deux armes identiques aux mains, deux épées, à la lame courbée comme celles des brigands qui se trouvent dans les déserts, sauf que ses épées étaient deux fois plus grandes. Elles faisaient la moitié de sa taille. On pouvait distinguer deux traits orange qui ornaient chaque épée, et entre ces deux traits, on pouvait voir des inscriptions en runes inconnues de la Terre.
Les policiers restèrent fixés un peu de temps sur ces inscriptions avant de plonger leur regard dans les yeux furtifs du personnage. Ils étaient tellement impressionnés par cet individu qu'ils ne pensèrent plus aux zombis, mais plus qu'au personnage qui se dressait devant eux, tel l'être le plus puissant jamais connu des humains.
-Salutations, dit-il, je m'appelle Loky, et je suis venu sauver votre monde en échange que vous m'aidiez.

Chapitre II :

Le grand portail se referma derrière lui, laissant les pierres retomber au solavant de disparaître, tout comme la fumée rosâtre.
Le général responsable des lieux se dressa devant lui, ne croyant rien de ce que cet homme disait.
-Et tu crois nous aider comment ? Petit rigolo ! Va jouer ailleurs, ou sinon nous t'arrêtons !
-Comme ça, rétorqua Loky avec l'air un peu agacé, comme ça …
Il se retourna vers les zombies et commença à courir vers eux à toute vitesse.
La bataille vient donc de commencer, nous n'avons plus le choix maintenant . . . pensa Loky à voix basse, pour ne pas se faire remarquer par les policiers.
Il se trouvait maintenant devant le premier zombie de la rangé, il lui trancha la tête avec son épée runique sacrée, aussi vite que l'éclair.
Celui-ci tomba directement au sol.
-Vous avez violé le traité, s'écria-t-il, vous allez le payer de votre vie, traîtres infâmes !
Les traits orange de ses épées se mirent à briller.
-Que la lumière soit votre malédiction ! ! !
Il mit ses épées l'une en dessous de l'autre, positionnées horizontalement. Les traits brillaient de plus en plus.
Loky se mit à réciter quelque chose d'insensé.
-Loumira Veshen Slash !
Ses épées fouettèrent le vent horizontalement, et d'un coup, un gros trait de flammes se créa entre les deux épées.
-un trait de flammes de vingt centimètres … C'est un tour de magie général ? Comme le portail ? Dit l'un des policier.
-Non, je le crains . . . Mais qui est-il ?! Rétorqua-t-il.
Le trait de flammes faisait maintenant un arc-de-cercle devant Loky.
-Adieu, dit Loky. Que la Lumière dévore vos âmes !
Le trait de flammes se mit à avancer à une vitesse incroyable. Plus il s'avançait, plus il grandissait pour garder la forme du demi-cercle autour de Loky.
Bien des zombies essayèrent de fuir mais ils furent malgré eux, tous, les uns après les autres, coupés en deux par ce trait qui s'estompa après avoir exterminé le dernier zombie dans les parages.
On pouvait sentir la chair brûlée tendis que les corps de zombies continuaient de se consumer par les flammes s'étant allumées au contact des vêtements moisis de ceux-ci.
Les quelques survivants restant moururent vite pour la plupart, laissait des cadavres partout devant Loky.
Les mouches commencèrent à envahir les lieux.
Tous les policiers baissaient leurs armes et fixaient maintenant Loky, le seul responsable du carnage venant de se passer.

Chapitre III :

Loky souffla un coup et se retourna vers les policiers, ses yeux maintenant apaisés croisèrent ceux du général.
Ses lames s'arrêtèrent de briller tendis qu'il s'approchait à grands pas de celui-ci.
Il s’adressa à lui.
-En quelle année sommes-nous, chez vous ?
-Euh … 2 163, dit-il, le souffle coupé par la surprise.
-Hum … je veux voir le commandant de ce monde, rétorqua-t-il. Il doit bien exister quelqu'un qui contrôle toutes les armées, je me trompe ?
-Euh …
Il regarda les cadavres de zombies qui gisaient au loin, tous massacrés par la même personne. Il reprit :
-Euh bien sur … Sergent !
Un homme, ou plutôt un policier lourdement armé s'approcha du groupe.
-Oui mon général ? Dit-il.
Loky s'inclina en signe de respect.
Le sergent, étonné par cet acte, en fit de même se disant qu'il saluait comme ça.
-Transmet un message de ma part au commandant suprême, reprit-il : Nous avons un invité d'honneur avec une proposition intéressante.
Loky fut satisfait du mot ''honneur'' et s'inclina légèrement, le général en fit autant.
-Tout de suite, général, dit le sergent.
Il repartit aussi vite que ses jambes le purent dans un jeep pour aller chercher une feuille et de quoi écrire pour rédiger une lettre.
Dès qu'il eut fini, il ordonna à un officier de le donner en mains propres au commandant suprême. Celui-ci acquiesça et repartit aussitôt.
Le sergent se redirigea vers son général.
-ce sera tout ? Dit-il.
-Oui
Il repartit donner des ordres aux troupes.
-Venez Loky, dit le général.
-Je vous suis.

Chapitre IV :

Ils marchaient tranquillement dans la forêt. Celle-ci était paisible bien que quelque peu sombre.
On pouvait entendre les animaux communiquer entre eux.
-Quels sont ces bruit étranges ressemblant à des cloches ? Dit Loky, étonné.
-Ça, se sont ce qu'on appelle des chouettes, répondit le général.
-Intéressant …
Ils parlaient tout en continuant de marcher.
-Et si vous me donniez des informations sur ces attaques de zombies ? Reprit le général.
-Nous verrons cela en temps voulu, rétorqua Loky. Tout ce que je peux vous dire c'est que si vous ne nous aidez pas, ces choses, ainsi que vos proches et vous peut-être si vous vous faites tuer, détruirez ce monde et bien d'autres ...
Le général le dévisagea et ouvrit grand les yeux en voyant qu'il avait raison.
-Alors il faudrait mieux se hâter sinon …
Loky s'arrêta et ordonna ainsi à ses compagnons de faire de même.
Le général se mit à observer partout autour de lui avant de se retourner vers Loky, intrigué.
-Que se passe-t-il ? Chuchota-t-il.
-Les animaux … Il n'y a plus de bruit … Embuscade.
-Tenez-vous prêts à une éventuelle embuscade ! Rétorqua le général, toujours en chuchotant. Dégainez vos armes.
Un bruit retentit alors que les officiers dégainaient leurs armes.
Loky reconnu le bruit qui lui était familier.
-Baissez vos armes, dit-il en souriant.
-Que se passe-t-il ? Rétorqua le général, étonné.
Un deuxième bruit identique au premier retentit.
Les officiers baissèrent leurs armes mais restèrent prudents.
-Sholnack ! Dit Loky avant de reprendre. Ce sont vos nouveaux alliés.

Chapitre V :

L'on pouvait voir des lances, épées, haches et arcs sortir des gros buissons et de derrière les arbres ou sur les arbres.
Des hommes et femmes sortirent ainsi après les armes, des armures rouge écarlate flamboyantes, casques ornés d'une seule et unique plus rouge immense.
-Des nouveaux alliés très puissant, dit Loky. Ma garde céleste. Des Sentinelles, avec les arcs, des Gardiens de la Lumière, avec les épées, des Assassins avec les haches et des Lanciers, avec les lances.
Loky observa le nombre de ses sujet.
Ses yeux se rondirent, ceux du général aussi en voyant Loky.
-Ou … ou est passé le reste … de la garde ?! S'exclama-t-il.
La chef responsable des sentinelles s'avança. Les chefs avaient quelque chose de plus que les autres n'avaient pas, une arme runique.
-Tués … dit-elle.
-Par qui ?
-La légion démoniaque …
-Qu'est-ce ? Dit le général, essayant de cacher sa peur.
Loky, l'air très mécontent se retourna vers lui.
-Les démons nés d'une énorme météorite venue s'abattre sur notre monde. Heureux soyons-nous, elle a atterrit dans l'eau et a bizarrement fait aucun dégât. Jusqu'au jour ou des monstres ont commencés à attaquer l'un de nos trois Lia'Vecks. Je crois que chez vous, on appelle ça des continents.
-Mais ce n'est pas tout, reprit la sentinelle.
-Qui y a-t-il encore ?
-Maître …
La sentinelle commença à baisser les yeux.
-Votre Temple a été profané par les démons. Une partie de nos gardes ont étés tués là-bas. Les prêtes Illuminés n'ont rien pu faire face à cette magie noire.
L'on pouvait sentir la colère se présenter en Loky tendis qu'une aura de fumée noirâtre commença à apparaître tout autour de lui.
Malgré le camouflage que portait la sentinelle, on pouvait voir sur son visage une grande peur due à son maître.
-Cette fois … S'en est trop, dit Loky. Ou se terre donc votre commandant ?!
-Dans une base non-loin d'ici, rétorqua le commandant, lâchant un regard de stupéfaction sur l'aura dont la fumée commençait à s'élever de plus en plus.
-Accélérons le pas, en avant.
La garde de Loky se joint aux officier et ils se mirent à avancer plus vite qu'avant.
Plus ils s'avançaient, plus la lumière se faisait présente. La sortie était proche.
Les soldats postés à l'avant s'avancèrent pour inspecter.

Ils venaient de traverser la forêt. Au bout, un petit chemin apparut, quelques obélisques le ornant, signe d'un sanctuaire pour Loky.
Au loin, se dressait un grand bâtiment, le plus grand du secteur.
-Nous sommes arrivés, dit le général, ah, et, vous pouvez m’appeler Léo.
-Bien, … Léo, reprit Loky. Où sommes-nous ?
-Nous nous trouvons dans un ancien sanctuaire abandonné, rétorqua-t-il, celui-ci a été fondé il y a plus de un siècle mais a été déserté aussitôt par une maladie, on aurait dit une malédiction … On ne savait pas ce qu'elle était, il n'y avait aucune trace, mais pourtant des centaines de morts. On aurait dit la peste ...
-Intéressant …
-Pourquoi-donc ?

-Il y a fort longtemps, nous avons eu pareil événement chez nous.
-Ah ?
-Une civilisation entière eut disparue de notre monde, les fondateurs même de notre race, nous les aurions même appelés ''Les Anciens''.
-Charmant le prénom …
-Oui. Sinon, sommes-nous encore loin ?
Une voix les interrompit :
-Non, vous êtes arrivés.