-Salut' ! Comment tu vas, fréro ?
-Bien et toi ?
Les deux jeunes se serraient dans les bras. Cela faisait longtemps qu'ils ne s'étaient vu.
Ils habitaient à la campagne, l'un revenait de ses études. Il avait tout abandonné pour revenir à ce dont il était destiné : la paysannerie, la campagne, l'agriculture.
Sur cette planète, Fylsonia, l'agriculture c'était autre chose que sur Terre.. Je peux vous le dire, ça, car j'en suis revenu vivant, de leur planète. C'est ainsi que l'histoire d'un long périple commence, le mien, contée par moi-même, Loup-De-Givre, le Dernier Guerrier de la Grande Croisade Sombre ...
Le feu ornait l'horizon. La terreur trônait sur les lieux. Je me relevais. J'avais mal partout...
Les gens courraient partout, et nous, nous sortîmes de notre vaisseau qui venait de s'écraser sur cette fameuse planète. Nous étions étourdis, je sortis le premier.
La main sur la tête, je m'avançais vers quelqu'un qui n'avait pas encore fui, qui se tenait à genoux devant nous. Je laissais alors mon énorme poids ainsi que celui de ma combinaison prendre le dessus, je m’agenouillais durement. Je saignais, ce n'était qu'un détail.
-Bien le bonjour, monsieur.
L'homme ne répondit pas, il avait un air terrorisé.
Nous faisions donc si peur que ça ? ... Il se mit à répondre d'un coup, avec une voix presque brisée par sa peur.
-Fu... Fuyez !
-On ... Vous fait si peur que ça ?...
-Fuyez ! Le mons...
D'un coup, le sol se mit à trembler. Comme si quelqu'un le faisait trembler à chaque fois que son pied se posait sur le sol. Le vent se mit à souffler plus fort. Tout le monde criait, sauf nous. Nous ne comprenions rien à rien.
-Mons ?
Un autre tremblement, je compris directement. Je me tournais vers mes équipiers.
-Courrez, Fuyez, un monstre arrive !
Les arbre derrière nous s'écrasèrent. Une silhouette immense apparut dans cette nuit glaciale. La brume le cachait un peu, mais nous avions tous compris ce qu'il nous restait à faire. Courir. Le plus loin possible, courir.
Tout le monde partit dans le sens opposé des arbres qui s'écrasaient. Des cris venaient de partout. Ceci perturbait même la choses qui écrasait tout ce qu'elle pouvait autour d'elle au lieu de nous poursuivre. Nous en profitâmes pour suivre les inconnus aveuglément vers une grande grotte, mais trop petite pour la bête.
-Putain on eu ch...
Les inconnus se retournèrent avec des épées et nous menacèrent avec. J'avais parlé trop tôt ...